Quelques dates

En 1852, François-Alexandre GRANDJEAN, ancien notaire demeurant aux Corvées (Lay-St-Christophe) avait cherché à extraire de la terre rouge, dans le but de fabriquer des carrelages.

Le 16 février 1857, il demande l’autorisation d’extraire du minerai. (texte de la lettre)

Un décret impérial du 16 août 1859 accorde à MM Grandjean et Guevel une concession minière sur les communes de Bouxières-aux-Dames, Lay-Saint-Christophe, Custines, Malleloy et Faulx.

A Bouxières, la première galerie est rapidement creusée au lieu-dit Jericho, entre Bouxières et Clévant. L’entrée de mine a une porte surmontée d’une petite statue de Sainte Barbe, patronne des mineurs.

Un arrêté préfectoral du 12 avril 1860 autorise la Société Grandjean & Cie à creuser une 2ème galerie, en aval de la 1ère. En 1867, le site comporte 3 galeries.

En 1874, M Grandjean cède ses droits sur la concession la Société des Forges et Fonderies de Montataire, propriétaire de l’usine de Frouard. Une 4ème galerie est mise en chantier au Champ Retrait.

1890 : autorisation d’exploiter une galerie sous le chemin de Faulx, au bois du Chanois.

Avril 1902 : La société de Montataire verse une indemnité de 2 francs par are et par an pour l’occupation de terrain au Fond de l’Etang, et s’engage à remettre le terrain en état de culture à la cessation de l’occupation. La galerie mesurait 314 m.

1913 : construction d’un dépôt de benzol pour entreposer le carburant du trolley qui allait bientôt remplacer les chevaux.  (plan du dépôt)

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L’exploitation reprend après la guerre de 1914-18, mais la crise de 1929 entraîne la fermeture de l’usine Montataire et de la mine de Bouxières en 1931.

20 ans au moins après la fermeture de la mine, 3 mineurs ont continué à surveiller l’état des galeries. Ils dépendaient désormais de la SA des Forges & Acieries du Nord & de l’Est.